Posté par: Antalmos
« le: mer. 24/03/2021 à 11:23 »Il y a des romans comme ça qui errent dans nos Pal, faute à un nombre conséquents d'ouvrages, et puis un beau jour on en sort un et, surprise, il se révèle être une véritable pépite.
Chimères, de Simon Perdrix, est de ceux-là. Et ne vous fiez pas au nombre de pages (220), car il se passe beaucoup de choses dans ce polar musclé sur fond de surnaturel et agrémenté d'une petite touche d'érotisme. Oui, Simon Perdrix mélange les genres, sans en faire de trop, juste ce qu'il faut pour ne pas perdre le lecteur.
Paul Ayer est un personnage comme je les aime, que la vie a rendu amer, torturé, bourru et alcoolique, anti héros par excellence, un flic qui était toujours guidé dans ses missions par un sens de la justice, mais évincé par ses supérieurs que son franc parler parfois dénué de diplomatie a fini par irriter.
Abandonné de plus par Evelyne, l'amour de sa vie, dont il va avoir du mal à se remettre, le voilà reconverti en détective privé pour faire bouillir la marmite. Mais cette nouvelle activité ne lui plait guère et son destin va être bouleversé sous la forme d'une visite imprévue qui l'informe de la disparition subite d'Evelyne qui semblerait se trouver dans un quartier de Londres. Et c'est sans hésitation qu'il va partir à sa recherche, au mépris du danger, entre bagarres et règlements de comptes. Mais ce qu'il va trouver au bout de son voyage dépasse l'entendement. Je n'en dirai pas plus.
Ce roman fut vraiment une belle découverte pour moi. En plus d'un excellent scénario que n'aurait pas renié un certain Tarantino pour une adaptation au cinéma, la plume soignée de Simon Perdrix met le lecteur en immersion complète dans l'environnement du héros, servi par des descriptions riches en détails qui créent certes parfois de longues phrases, mais terriblement efficaces.
Je recommande vivement sa lecture. Quant à moi, j'espère que l'auteur nous servira prochainement de nouvelles aventures avec Paul Ayer. En attendant, je vais me tourner volontiers vers "Route de nuit", un de ses autres ouvrages.
Chimères, de Simon Perdrix, est de ceux-là. Et ne vous fiez pas au nombre de pages (220), car il se passe beaucoup de choses dans ce polar musclé sur fond de surnaturel et agrémenté d'une petite touche d'érotisme. Oui, Simon Perdrix mélange les genres, sans en faire de trop, juste ce qu'il faut pour ne pas perdre le lecteur.
Paul Ayer est un personnage comme je les aime, que la vie a rendu amer, torturé, bourru et alcoolique, anti héros par excellence, un flic qui était toujours guidé dans ses missions par un sens de la justice, mais évincé par ses supérieurs que son franc parler parfois dénué de diplomatie a fini par irriter.
Abandonné de plus par Evelyne, l'amour de sa vie, dont il va avoir du mal à se remettre, le voilà reconverti en détective privé pour faire bouillir la marmite. Mais cette nouvelle activité ne lui plait guère et son destin va être bouleversé sous la forme d'une visite imprévue qui l'informe de la disparition subite d'Evelyne qui semblerait se trouver dans un quartier de Londres. Et c'est sans hésitation qu'il va partir à sa recherche, au mépris du danger, entre bagarres et règlements de comptes. Mais ce qu'il va trouver au bout de son voyage dépasse l'entendement. Je n'en dirai pas plus.
Ce roman fut vraiment une belle découverte pour moi. En plus d'un excellent scénario que n'aurait pas renié un certain Tarantino pour une adaptation au cinéma, la plume soignée de Simon Perdrix met le lecteur en immersion complète dans l'environnement du héros, servi par des descriptions riches en détails qui créent certes parfois de longues phrases, mais terriblement efficaces.
Je recommande vivement sa lecture. Quant à moi, j'espère que l'auteur nous servira prochainement de nouvelles aventures avec Paul Ayer. En attendant, je vais me tourner volontiers vers "Route de nuit", un de ses autres ouvrages.