Je ne pouvais pas passer à côté de ce roman "Amalia", qui réunit à lui tout seul trois genres que j'affectionne : Thriller/Horreur/Huis-clos. Et je dois dire que j'ai été servi. Si le résumé a attiré mon attention, la plume efficace de Daryl Delight a fait le reste. Je savais dès les premières pages que je ne décrocherai plus avant d'être arrivé au bout du roman. Et malgré le nombre de pages (210) qui m'avait semblé peu au départ, je dois reconnaître qu'il se passe beaucoup de choses, pour le moins inattendues, dans ce manoir des rêves où les situations s'enchaînent dans un rythme endiablé. Pourtant, l'histoire commençait comme une romance. Amalia se rend seule dans ce fameux manoir pour y rejoindre Daniel, son mari, en espérant que le souvenir de leur nuit de noces, dix ans plus tôt, les aide à ressouder leur couple. Mais si les propriétaires du manoir, la famille Nilsen, n'ont pas changés, son mari lui, n'est plus le beau prince charmant qu'elle croyait et le conte de fée semble bel et bien terminé. Si en arrivant peu de temps après, Daniel croyait retrouver le manoir où l'on rêve, il se met le doigt dans l’œil (oups), puisqu'il va apprendre à ses dépens que c'est le manoir où l'on crève. Et pour cause, il est tué par sa propre femme. Pour Amalia, ses problèmes pourraient s'arrêter là en faisant disparaître le corps. Sauf que... le corps n'a pas attendu sur elle pour s'évaporer et commence alors pour l’héroïne une descente aux enfers où l'action va aller crescendo jusqu'au dénouement.
Grâce aux descriptions détaillées des situations, des lieux et des sons, j'étais complètement embarqué avec Amalia dans les couloirs et autres pièces de ce manoir pas tellement comme les autres où je me suis surpris, en pensée, à dicter à l’héroïne ses décisions à prendre. Fait assez rare qui méritait d'être souligné.