Au préalable à la création de cette nouvelle section, je tenais à saluer le mérite des auteurs qui recourent à l'auto-édition.
Injustement décriés, leur combat est sur tous les fronts, là où, un auteur traditionnel sera le plus souvent épaulé.
Alors, ne croyez pas qu'ils ne sont pas moins bons écrivains que ceux qui ont la chance d'être publiés dans certaines maisons d'édition !
Car, force est de constater que chaque jour, loin des chemins traditionnels, on découvre des ouvrages de qualité voir des pépites qui méritent qu'on s'y arrête !
Il y a du bon dans tout... A vous de faire le tri et de trouver les lectures qui vous feront chavirer le cœur ! ...
Sans généraliser, il est vrai que l'on peut tomber sur des pépites dans l'auto-édition, mais également sur de gros nanards.
Le parcours d'un auteur auto-édité est on ne peut plus proche de celui d'un combattant.
Car non seulement il doit s'occuper d'écrire - la première des choses - mais ensuite vient la phase de relecture / corrections où il faut trouver des beta-lecteurs (pas bêtas si possible), avec qui entretenir de bonnes relations, et savoir en tirer des rapports aussi précis que positifs/négatifs. Puis la phase de la mise en page, où il faut connaître tout un tas de règles.
La conception d'une couverture digne de ce nom est en soit tout un art, faisant appel à un don qui n'est pas inné chez les auteurs : le graphisme. Là où on peut être à l'aise avec des mots, l'aspect visuel peut rebuter, ou donner des résultats décevants.
Le choix de la, ou des plates-formes pour proposer son oeuvre au public est un autre débats, mais là encore il faut acquérir des connaissances particulières. Et je ne parle même pas du relationnel, de la quantité infinie de pompes à lécher, d'ego à ménager ou de services à rendre pour espérer, en échange, voir son nom se propager un tout petit peu dans la société.
Quand on parvient à maîtriser deux ou trois de toutes ces compétences, on se sent déjà mieux, mais la tâche n'en finit jamais. Tous les fronts, toutes les brèches, toutes les opportunités, il faut apprendre à tout saisir, à persévérer, tout en n'ayant que de maigres retours.
La passion aide, c'est certain.
J'ai fait le choix de m'auto-éditer (format papier payant, et format électronique gratuit) afin d'être lu, de partager mes histoires, et non d'en vivre, je suis un minimum réaliste. Je poursuis l'écriture, ma tâche principale, et en fonction du temps libre qu'il me reste (j'ai une vie en dehors, bien sûr), je mets en page, je diffuse sur de nouveaux sites, j'essaie tant bien que mal de maintenir une présence sociale et un relationnel minimum.
Ce beau discours pour en arriver à ma conclusion : merci à tous ces petits coups de pouces qui peuvent survenir, au détour d'une page web, venant d'âmes généreuses qui organisent et maintiennent des forums, des blogs ou aident les auteurs auto-édités, ne serait-ce qu'en en parlant.
Bises.
S.