Auteur Sujet: Les enquêtes de Marie Rose Bailly - Le chant des poupées de Julie JKR  (Lu 5187 fois)

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Les enquêtes de Marie Rose Bailly - Le chant des poupées de Julie JKR



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1


 Avant de vous parler des raisons de ma présence dans cette maison à Londres, laissez-moi commencer par vous raconter mon histoire.
Marie Rose Bailly, vingt-deux ans, originaire de l’est de la France. Fraichement diplômée comme enquêtrice privée, me voilà en possession du fameux sésame pour démarrer ma première enquête. Les présentations sont faites. Sommaire, certes, mais concises. En ce qui concerne ma vraie description, elle tiendra en quelques lignes supplémentaires.
À la suite d’une histoire de famille qui remonte aux alentours du XVe siècle, et dans laquelle il est question d’une ancêtre brûlée vive sur un bûcher par une bande de fanatiques, je possède une particularité. Elle ne me définit pas à proprement parler, mais elle a déterminé une grande partie de mon avenir. Toutes les femmes Bailly, sont dotées de cette spécificité, une sorte d’héritage familial, qui je l’avoue n’est pas commun.
Présentée par les médecins comme une maladie dégénérative des oreilles, ou perte progressive de l’audition, si vous préférez. L’évolution est aléatoire d’un individu à l’autre. Il n’y a pas de règle établie. Ce sera soit lent, soit rapide. Quant à l’âge auquel le sujet sera atteint, là encore le hasard s’invite dans la partie.
Pour ma part, neuf ans, a été le point de départ de la dégénérescence, et comme rien n’arrive jamais seul, ce n’est pas l’unique chose qui nous caractérise. « La perception » comme nous aimons l’appeler est un des symptômes majeurs. Notre dossier médical n’en fait pas mention, je vous rassure, ce ne serait pas vu d’un très bon œil. On m’a très vite expliqué les termes du contrat, si je puis dire, et la manière dont les choses allaient se dérouler pour moi à l’avenir. La perte progressive d’un de mes sens allait entrainer l’apparition d’une nouvelle capacité, en quelque sorte. Petit à petit, les voix et sons ambiants s’amenuiseraient, pour laisser place à la voix des morts. Dit de cette manière et surtout à une gamine de neuf ans à l’époque, on peut aisément avoir peur, mais ce n’était pas mon cas. Tout ça faisait partie de mon quotidien. Les femmes Bailly en avaient fait leurs métiers, sous couvert de services funéraires, bien entendu. Elles se chargeaient d’accompagner les familles dans le deuil d’un être cher tout en permettant aux défunts de partir en paix.
Détail important à connaître sur la perception, elle n’est qu’auditive. En aucune manière, nous ne sommes capables de voir les morts. Les entendre, leur parler, ça s’arrête là. Ils ne se manifestent que pour délivrer un dernier message à leurs proches, rien de plus. Du moins jusqu’à ce que ma perception se déclare, et que mon expérience se révèle tout à fait différente des autres.
Pour faire simple, aucun des morts que j’entends n’est là pour un dernier au revoir. Non. Au contraire. Les miens sont constamment soit en colères, soit tristes, soit complètement perdus. Ils hurlent. Ils pleurent. Ils jurent. Tout le temps. J’ai même droit à des voix étrangères, comme si ma perception avait une portée internationale.
Lorsque tout a commencé, les nuits étaient courtes, et les journées à l’école extrêmement longues. Mes camarades me pointaient du doigt, me mettaient de côté, quand ils n’avaient tout simplement pas peur de moi. Une chose qu’il faut bien comprendre, c’est que les voix ne prennent pas rendez-vous, elles débarquent sans crier gare et je dois me débrouiller avec. On n’est pas préparé à ce qui nous arrive et les autres non plus.
Dans le silence de la classe, mes hurlements à répétitions et mes crises de larmes ont eu raison du peu d’amis qu’il me restait. L’année scolaire s’est terminée à la maison où ma mère a endossé le rôle d’institutrice. Une solution temporaire, mais qui s’est avérée permanente. Un secret qu’il fallait garder, car les gens ne comprendraient pas, et même si ça avait été le cas, nous n’étions pas prêtes à le divulguer. Les gens ont souvent peur de la différence. Les enfants plus que les autres.
Pour découvrir pourquoi ma perception était différente des leurs, elles ont entamé des recherches en remontant sur des dizaines d’années en arrière. Aucune explication n’est venue résoudre mon problème. J’allais devoir vivre avec, un point c’est tout.
Chaque fois qu’une voix m’assaillait, je faisais de mon mieux pour en parler à ma mère. Compte rendu détaillé de ce que j’entendais. Quand par chance j’arrivais à obtenir un nom, on se mettait à chercher tout ce qu’il y avait à savoir sur cette personne. On a très vite compris que j’allais devoir faire face à des moments difficiles. Les voix que je percevais provenaient toutes de gens assassinés de manière violente ou cruelle. Dans tous les cas, atroce était le mot. À en croire ce qu’elles me disaient, la vengeance les libèrerait, et c’était à moi, de les aider à résoudre leurs affaires. La police, elle-même, n’avait pas été capable d’y remédier, mais moi, Marie Rose, neuf ans, j’allais y arriver. On marchait sur la tête.
Pendant des jours, ma famille s’est attelée à m’apprendre à atténuer ma perception. Deux mots pour décrire cet apprentissage, douloureux et périlleux. Quelques semaines n’ont pas suffi à y arriver. Au bout d’un an, je parvenais seulement à réduire le volume sonore à quelque chose d’acceptable. Ajoutez à cela deux ans de plus et vous obtenez enfin des chuchotements. Ce n’est qu’à l’âge de quinze ans, que j’ai réussi à dompter la bête. Des années de pratique, des centaines de migraines, des séances de pleurs à n’en plus finir, tout ça pour cohabiter avec ma perception. Il a fallu réfléchir à ce que j’allais faire de ma vie, car travailler avec ma famille n’était pas à l’ordre du jour.
Le métier d’enquêtrice privée s’est présenté comme une révélation. Je pourrais travailler la plupart du temps seule, c’était exactement ce dont j’avais besoin. Résoudre les affaires en lien avec les voix me permettrait de vivre un minimum en paix.

Me voilà donc enquêtrice, les oreilles pleines de voix, des affaires qui se bousculent, et pas la moindre idée de par où commencer. Compartimenter. Prioriser. Mettre de l’ordre dans mes idées. Seulement voilà, tout était nouveau pour moi. Mon métier n’avait été que théorique, et à présent, je devais passer à la pratique en ajoutant ma perception à l’équation. Quel serait le critère à prendre en compte pour faire passer la demande d’une voix avant une autre ?
Dix jours de tergiversation pour élaborer un plan d’action qui tienne la route. C’est là que je l’ai entendu pour la toute première fois. Cette voix, si pure, si claire, si triste. Elle m’a frappé comme une évidence. Ma première mission serait de m’occuper de son cas, j’allais me consacrer entièrement et uniquement à elle.
Lizzie, cinq ans, anglaise d’après son accent, serait mon occupation principale pour les semaines à venir. Mon excellent niveau d’anglais allait enfin pouvoir me servir pour comprendre ce qu’elle avait à me dire. La perspective de mener ma première enquête me rappelait que si je pouvais entendre cette petite fille, ça signifiait qu’elle était morte.


2


– J’ai un mauvais goût dans la bouche, et ma tête tourne comme quand je vais sur le tourniquet au parc avec papa. J’aime pas ici. Il fait noir et c’est pas chez moi. C’est chez qui ? Je comprends pas pourquoi je suis ici. Il est où papa ? J’ai appelé, mais il a pas répondu. Et elle est où Madeline ? J’ai cherché, mais Madeline est pas là non plus. y a un bruit. Je sais pas c’est quoi. Il est pas loin, mais il est pas là non plus. Quand je parle, c’est comme quand je parle dans le bain et que mes oreilles sont dans l’eau. J’aime pas ça ici. Ça fait peur. Je sais pas quoi faire. Je suis toute seule et il fait noir. J’aime pas quand il fait noir. Ici y a pas la lumière dans la prise comme dans ma chambre. Et y a pas Madeline et y a pas papa. J’aime pas ici. Je veux aller chez moi.
Lizzie parle sans s’arrêter. J’essaye de tout noter, mais c’est peine perdue, alors je reste silencieuse et je l’écoute.
– Mon nez il est tout mouillé parce que je pleure beaucoup. J’ai pas de mouchoirs, alors ma manche est toute cracra. C’est papa qui dit cracra quand je rentre du jardin. J’aime bien quand il dit ça. Je rigole toujours. Mais là je rigole pas. Je pleure. Et ça coule de mes yeux et ça veut pas s’arrêter. Le bruit est pas loin. J’aime pas le bruit. La voix elle est ici, mais je vois pas la tête. Je connais pas la voix. Elle doit venir. Je veux la voir.
Sa voix me brise le cœur. Si je pouvais la serrer dans mes bras pour la réconforter, lui promettre que tout ira bien, je n’hésiterais pas une seconde. Malheureusement, Lizzie est morte et elle ne le sait même pas. Quelle est la meilleure façon d’annoncer à une petite fille de cinq ans qu’elle ne rentrera plus chez elle ? Qu’elle ne reverra plus jamais son papa ? Aucune. Il n’y en a aucune, car rien de tout ce qui est en train de se dérouler n’est normal. Une enfant ne devrait pas mourir un point c’est tout.
Je dois trouver le moyen de l’aider à découvrir qui lui a fait ça, c’est bien la seule chose dont je suis sûre pour le moment. Reste à espérer que j’en sois capable.
Je commence par lui poser quelques questions simples.
– Lizzie, où étais-tu lorsque tu as disparu ?
– C’est quoi disparu ?
Cinq ans. Ne pas l’oublier. Réfléchir comme une enfant de cet âge.
– Lizzie, est-ce que tu te souviens de ce que tu faisais avant d’être dans le noir ?
– Avec papa et Madeline, on faisait des manèges.
C’était un début. Maintenant, restait à savoir qui était son père, qui était Madeline et de quels manèges elle parlait.
– Est-ce que tu sais où tu habites ?
– Dans ma maison avec papa et Madeline.
OK. Ce n’était pas gagné, loin de là.
Pendant plus d’une heure, j’ai tenté en vain d’obtenir une adresse. Elle a réussi à répondre à quelques-unes de mes questions, et j’ai pu prendre quelques notes de ce que je venais d’apprendre. Tout d’abord, elle était anglaise, l’accent et les bus rouges m’ont mis la puce à l’oreille. Je connaissais son nom, celui de son père et je savais enfin qui était Madeline.
Lizzie Williams, cinq ans, fille de Harry Williams. Madeline, poupée qui casse si on la laisse tomber. Ce sont ses propres mots. Minces comme indices pour démarrer une enquête, mais loin d’être inutile.
Pour commencer, j’allais concentrer mes recherches sur les disparitions d’enfants en Angleterre. Le périmètre était immense, il allait falloir affiner tout ça rapidement. Pendant que je pianotais sur mon clavier, Lizzie s’était remise à parler.
– La voix elle parle de Emily et Megan. Et des autres aussi, mais y a trop de noms. Je peux pas tout retenir. En plus je sais pas qui c’est.
D’autres filles disparues ? J’espérais que non, mais mon instinct me prédisait le contraire. Je notais les prénoms.
– J’aime pas les poupées dans le noir. Elles sont grandes. Elles font peur avec leurs yeux tout bizarres. J’aime pas leurs grandes têtes. Elles sont assises et elles regardent vers moi. J’aime les poupées. Madeline, je l’aime. Mais pas les poupées avec les yeux mouillés.
– Lizzie, parle-moi des poupées.
– Je veux plus voir leurs yeux mouillés.
– Est-ce qu’elles sont comme Madeline ? Où est-ce que c’est une autre sorte de poupée ?
– Elles sont trop grandes et elles font trop peur. Beaucoup trop peur.
– Si elles tombent, est-ce qu’elles vont se casser comme Madeline ?
– Oh oui.
Donc les poupées étaient en porcelaine. Était-ce un détail important ? Aucune idée, mais il ne fallait rien négliger. Restait à découvrir pourquoi elle n’aimait pas ces poupées, et surtout, pourquoi elles lui faisaient si peur ?
Je m’apprête à lui poser la question, lorsqu’elle se met à hurler. Son cri est tellement fort qu’il me vrille les tympans. J’essaye par tous les moyens de la calmer, mais rien à faire, elle continue de crier.
– Lizzie, qu’est-ce qui se passe ?
– Elles parlent. Elles sont tristes. Elles veulent pas être là. Elles ont froid comme moi. Elles disent mon prénom aussi et elles reniflent fort. J’aime pas être là. Je veux mon papa. Dis à mon papa de venir me prendre.
Ses derniers mots me rendent triste, mais je dois me concentrer sur le reste. Qui sont ces poupées ? Que lui veulent-elles ? Novice en matière de dialogue avec les morts, certaines choses m’échappent encore. Dois-je prendre au pied de la lettre tout ce qu’elle me dit ? Quelles sont les règles qui régissent l’autre côté ? Je suis certaine que Lizzie ne pourra pas répondre à cette question.
Je profite d’une période d’accalmie pour demander conseil à ma grand-mère. Une personne expérimentée sera certainement capable de m’éclairer, et cela même si nos perceptions sont différentes. Parler aux morts, c’est une discipline qu’elle exerce depuis plus longtemps que moi. C’est ma seule solution pour le moment.
Ma grand-mère s’est révélée être une source d’information inestimable. Elle m’a notamment expliqué que les morts décrivent les choses telles qu’ils les perçoivent. Si la voix se met à parler d’un corbeau qui chante, cela veut littéralement dire qu’un corbeau chante. Rien de métaphorique pour eux. De notre côté de la réalité, par contre, la signification n’est pas toujours la même. En clair, lorsque Lizzie me dit que des poupées en porcelaine lui parlent, c’est effectivement le cas. À moi, maintenant, de savoir qui sont-elles et ce qu’elles lui veulent. Il me faudra également découvrir qui sont les autres dont parle Lizzie, et si les poupées sont des filles ? Voilà que je commence à m’embrouiller. Je vais laisser le temps me le dire.
Tout est une question d’interprétation et de compréhension. Les morts ont quelque chose à me raconter, à moi de découvrir de quoi il s’agit. C’est une première pour nous, alors tout le monde tâtonne, mais je sais que quoiqu’il arrive, je pourrais compter sur ma famille.
L’objectif à ne pas perdre de vue, trouver ce qui est arrivé à Lizzie. Son père a le droit de savoir, et je dois l’aider à quitter cet endroit qui lui fait si peur.


3


Internet regorge d’informations, certaines sont utiles pour démarrer une enquête, et d’autres sont clairement à laisser de côté. Le tri est indispensable si l’on veut pouvoir avancer. Tout ce que vous lisez n’est pas à prendre pour argent comptant, la multitude d’informations reste difficile à vérifier. La majorité des articles se basant sur des sources anonymes sont à prendre avec des pincettes, si votre source n’est pas fiable à cent pour cent, et que ce qu’elle avance n’est pas vérifiable, passez votre chemin. Vous me remercierez plus tard. La véracité des témoignages et des faits est primordiale. Il faut être intransigeant là-dessus, sous peine de suivre une mauvaise piste.
Mes recherches se concentrent essentiellement la nuit, seul moment de répit, seul moment où Lizzie ne se manifeste pas. Jongler entre ses dialogues décousus, mon investigation compliquée et le manque de sommeil évident, commence à être dur. Le combo parfait pour aller droit dans le mur et la tête la première bien évidemment. Malgré tout, je continuerai à ce rythme effréné aussi longtemps qu’il le faudra, tout simplement parce qu’une petite fille compte sur moi.
Durant mes escapades nocturnes sur la toile, un lien vers un blog revenait sans cesse dans les premiers résultats. Le titre Affaires non résolues d’Angleterre m’a poussé à le lire. Articles de qualités, et bien documentés. Écriture professionnelle. Photos et témoignages sérieux. On avait à faire à quelqu’un d’impliqué et de méticuleux dans son travail. D’après sa bio, il était journaliste indépendant, ceci expliquait cela. J’ai passé des heures sur son blog, mais je n’ai rien trouvé sur Lizzie. Je n’avais pas encore fait le tour de tous les articles, je ne devais pas désespérer. Étant donné que je n’avais pas pu me résigner à lui dire qu’elle était morte, je ne pouvais pas déterminer le moment de son décès. La presse et les autorités avaient très bien pu en parler aux informations, mais pour le moment j’avais fait chou blanc. Sauf si c’était une vieille affaire, auquel cas j’aurais du pain sur la planche.
L’auteur du blog pourrait peut-être m’aider sur des affaires similaires, bien que je n’aie pas grand-chose à partager avec lui pour le moment. Lizzie avait bien parlé d’autres filles, mais c’était vague. La partie fastidieuse allait débuter, trouver le moyen d’entrer en contact avec cette personne. Son blog était suivi par des milliers d’abonnés, il devait à coup sûr recevoir des centaines de messages par jour. J’allais devoir user d’ingéniosité pour me démarquer, et je dois dire que pour le moment ce n’était pas gagné. L’inonder de messages a été ma première stratégie, mais je me suis vite ravisée. Mauvaise approche pour un premier contact. Le traquer sur les réseaux sociaux a été ma deuxième idée, avec un peu de chance je trouverai une meilleure façon de le joindre.
Au moment d’ouvrir un nouvel onglet, une bannière est apparue sous mes yeux. Un message défilait en continu accompagné de la photo d’une petite fille.

Le dix-neuf novembre deux mille dix-sept, Lizzie Williams, cinq ans, a disparu. Elle a été vue pour la dernière fois à la fête foraine de Winter Wonderland de Londres. Au moment de sa disparition, elle portait un pantalon noir, des bottines grises, un manteau gris avec une capuche fourrée blanche et un bonnet gris avec un pompon. Caractéristiques physiques : Blonde aux yeux bleus. Elle mesure un mètre cinq. Si vous possédez la moindre information susceptible d’aider la police à la retrouver, composez le numéro qui s’affiche en dessous.

La piste que j’attendais depuis des jours venait enfin d’apparaître. Je connaissais désormais sa description complète. Il y avait même un numéro, mais il devait s’agir d’un centre d’appel où ils centralisaient toutes les informations qu’ils recueillaient, donc certainement pas utile pour moi. Je devais absolument trouver le moyen de parler avec ce Dorian, l’auteur du blog.
D’après mes notes, Lizzie avait disparu depuis quinze jours. Avait-elle été tuée le jour même ? Ou plus tard ? Restait à le découvrir. Elle était accompagnée de son père à la fête foraine. Où était-il au moment du kidnapping de sa fille ? Que s’était-il passé ? Au lieu d’avancer, de nouvelles interrogations s’ajoutaient aux anciennes. Lizzie avait besoin de moi et moi je tournais en rond.
Incapable de dégoter la moindre information sur son blog, j’ai décidé d’éplucher ses réseaux sociaux. Par l’intermédiaire d’un ami à lui, je me trouvais enfin en possession d’une adresse mail personnelle. Je me suis empressée de lui envoyer un message.
Baisser les bras ne faisait pas partie des options envisageables. Enquêter nécessitait de la rigueur, de la détermination et un soupçon de chance, je l’avoue, mais c’était avant tout un travail long et fastidieux. La ténacité et la persévérance sont les maîtres mots pour s’engager. Tenir coûte que coûte cette ligne de conduite. Toujours trouver une piste à explorer et à exploiter pour avancer dans son enquête.
 
"J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé" (Voltaire)

 


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